6 Août 2003

Un relais à 36 000 km d'altitude

Un satellite de télécommunications utilise les propriétés de propagation des ondes électromagnétiques pour acheminer l'information.
Ecorché d'un satellite typique de télécommunications. Crédits : CNES
Ecorché d'un satellite typique de télécommunications. Crédits : CNES

Elle est véhiculée par des ondes porteuses dans des bandes de fréquence bien définies. Dans la transmission d'information, le satellite peut jouer un rôle passif. Il se comporte alors en simple relais qui amplifie les signaux et transpose les fréquences. Il peut aussi être un noeud d'aiguillage ou adapter la nature des signaux, et jouer de ce fait un rôle plus actif. Les répéteurs sont les composants du satellites assurant ces fonctions.

Les antennes des stations au sol servent aussi bien à l'émission qu'à la réception. Le satellite n'étant qu'un objet minuscule à 36 000 km d'altitude, elles sont constituées d'une source et d'un réflecteur, en général de forme parabolique et doivent être pointées très précisément en direction du satellite.

Le satellite dispose également d’antennes. Pour limiter la déperdition du signal, l’énergie réceptionnée est concentrée en des faisceaux très fins grâce à des réflecteurs allant jusqu’à quelques mètres de diamètre.
Tout déplacement de l’axe des antennes, au sol comme sur le satellite, peut engendrer une altération du signal. Perturbé par différents éléments extérieurs, le satellite doit, pour conserver le maximum de précision, être doté de systèmes de stabilisation et de pointage et rester en liaison quasi-permanente avec le sol.

Les brouillages et interférence que peut générer l’utilisation des mêmes bandes de fréquences par l’ensemble des systèmes hertziens sur Terre conduisent à éviter l’implantation des stations terriennes dans les zones urbaines, ou à choisir des bandes de fréquences spécifiques pour les systèmes de télécommunications par satellite.

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