De l'altitude à la hauteur
Pour cela, il faut d'abord définir une surface de référence, choisie arbitrairement. Les informations sur le fond des océans n'étant pas connues partout avec précision, on se réfère à une surface régulière et immatérielle, approchant la forme élémentaire de la Terre, c'est-à-dire une sphère aplatie aux 2 pôles : l'ellipsoïde de référence. Les données peuvent ainsi être étalonnées de façon précise et homogène.
L'altitude du satellite par rapport à l'ellipsoïde de référence – qu'on appellera S - est calculée avec une précision de 3 cm, à partir des paramètres orbitaux du satellite et des instruments de localisation.
Le niveau des océans ou hauteur des mers correspond ainsi à la différence entre l'altitude du satellite par rapport à l'ellipsoïde de référence et celle de la surface de la mer, autrement dit S-R.


Le géoïde correspond à la forme qu’adopterait la surface de la mer en l’absence de toute perturbation (marées, vents, courants etc). C'est une surface très irrégulière et bosselée qui reflète les variations de gravité. La topographie dynamique (TD), de l'ordre de 1 m, correspond à l'écart entre cette surface et la surface réelle de la mer.
Conception : Jean-Pierre Penot (CNES) et Bernard Nicolas, illustration : Bernard Nicolas
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